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Article publié le 2 décembre 2021.

Hauts-de-France - Déclaration liminaire au GT CTSD du 30 novembre

Pour la deuxième année consécutive, les agents de bureau comme les enquêtrices et les enquêteurs ont dû adapter leur vie professionnelle et personnelle à la crise sanitaire. De nombreux efforts ont été consentis de part et d’autre pour continuer à fournir un travail de qualité malgré des conditions de travail perturbées, des protocoles dégradés et l’omniprésence du virus. Les évolutions récentes, avec le retour au télétravail en mode exceptionnel pour les agents de bureau, montrent que le respect des mesures de protection reste essentiel.

Les efforts se poursuivent pour respecter au maximum les gestes barrières et des rappels de consignes sont faits très régulièrement. Du gel et des masques sont à disposition. Cependant nous constatons quelquefois que l’exemplarité n’est pas de mise chez certains encadrants. Pourtant celle-ci est le meilleur vecteur de transmission de ces mêmes messages.

La crise sanitaire a également mis à mal la santé physique et morale de certaines personnes. La direction parle de performance, mais il serait souhaitable de prendre d’abord en compte toutes ces difficultés, le ressenti des agents dans les bureaux et le ressenti des enquêtrices et des enquêteurs qui sont sur le terrain, au plus près des risques de contamination et certain.e.s ressentent un fort isolement. Nous demandons à ce que les protocoles de collecte, que ce soit pour les enquêtes ménages ou Prix, soient adaptés à la situation sanitaire actuelle.

Que dire des suppressions de postes dans certains services alors qu’il est déjà difficile de remplir les tâches quotidiennes, par exemple la suppression des activités du secrétariat d’Amiens ?

Suite à de fortes tensions ces dernières années, un travail sur les relations enquêteurs/DEM a été entrepris fin 2020 et cela a permis de mettre en place un certain nombre de préconisations. Nous vous demandons avec insistance d’être vigilants afin que les décisions prises soient respectées et qu’elles perdurent dans le temps.

S’agissant des enquêteurs experts et tout particulièrement à Amiens, il aura fallu attendre plusieurs années pour que soit enfin reconnue leur expérience du terrain et cela malgré la circulaire NCEE de 2013 qui leur consacre un paragraphe très détaillé. Nous vous demandons un suivi régulier et l’application de ce qui est prévu par la circulaire.

D’autre part le plan d’action DEM ne mentionne que très peu le service des prix alors qu’un certain nombre d’enquêtrices et d’enquêteurs sont bi-réseaux. Nous vous demandons d’intégrer les prix dans toutes les discussions de façon équitable avec les DEM, pour gérer les emplois du temps par exemple.

A Lille le service des prix connaît toujours un malaise. Les gestionnaires sont débordé.e.s, l’adjointe est partie et les questions techniques des enquêtrices et des enquêteurs restent souvent en suspens.

Les remplacements des enquêtrices et des enquêteurs malades ou en congés se font sans concertation et sont de fait mal vécus.

Votre engagement de fournir un opale chaque trimestre aux enquêtrices et aux enquêteurs n’a pas été respecté en 2021. Le dernier qui a été fourni par la DEM d’Amiens remonte au mois d’août. Les enquêtrices et les enquêteurs sont dans le flou le plus total, sans aucun moyen de vérifier la charge de travail, la quotité, et s’il y a des problèmes ce n’est pas en fin d’année qu’il faut les régler ou s’apercevoir d’un dépassement d’heures. Cela n’est pas acceptable.

Pour 2022 nous vous demandons d’inclure dans les opales, dès le début de l’année, du temps pour les formations autres que métier et du temps pour les activités Experts.

Pour finir, des enquêtrices et des enquêteurs n’ont pas eu de visite médicale depuis plusieurs années, et ce bien avant la crise sanitaire, essentiellement dans l’Oise. Pourtant celle-ci doit être réalisée annuellement. Nous vous demandons de faire le nécessaire pour que ces visites soient impérativement réalisées en 2022.

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