Logo du site

Article publié le 24 septembre 2015.

Le grain de sable

Ce n’est pas un grain de sable dans notre chaussure qui va nous faire reculer !!

Nous avons tous reçus un mail nous informant que la participation à la conférence sur les maux de pieds serait prise sur le temps personnel des agents. Certes ils sont autorisés à s’absenter mais leur compteur ne tourne pas !

Ce qui ne tourne pas rond dans nos établissements c’est la tendance à opérer par recul sur les droits et usages locaux. Les organisations syndicales ne peuvent accepter ces procédés de mise devant le fait accompli. Nous avions déjà vécu le défaut d’information sur le droit d’absence pour rentrée scolaire qui n’avait pas été appliqué et dont le directeur précédent ne voulait plus entendre parler. Il ne faut pas que ce genre de pratique devienne une habitude.

En effet, depuis que le Ministère a décidé de prendre en charge des actions de santé
publique, ce sont les Conseils Départementaux de l’Action Sociale (CDAS) qui en ont la charge. La prise d’initiative, l’organisation, le financement sont de la responsabilité de l’Action Sociale en lien avec le Médecin de Prévention et des partenaires comme la mutuelle.

Les directeurs, qui sont membres des CDAS, participent à la mise en oeuvre des décisions, et parce qu’ils sont convaincus du bien fondé des actions de santé publique et de prévention, ils doivent faire en sorte qu’il y ait une bonne implication des agents.

Les agents de l’INSEE n’ont jamais eu de problème pour suivre ces actions sur le temps de travail, ce qui explique une bonne participation. Alors pourquoi ce mail de la direction ? Est-ce une erreur ou un changement d’orientation ?

Il serait inconvenant de penser que les pratiques se modifient au gré des humeurs ou des sujets. Le Préfet, qui a en charge de se préoccuper du taux d’accidents de la route à l’origine de nombreuses victimes dans notre département, pourrait être amené à demander d’organiser de la sensibilisation sur le sujet. Nous pouvons nous demander si là aussi ce serait sur du temps personnel ?

Que ce soit pour les pieds, pour le tabac ou les accidents de la route, les actions de santé publique ont toutes la même valeur. C’est le CDAS qui décide, par vote, des choix offerts aux agents. La participation ne doit pas être entravée par une vision étriquée de la gestion des ressources humaines.

Toutes les actions et prestations qui émanent de l’Action Sociale sont portées par le
Ministère, toutes les directions doivent s’y impliquer pleinement. Nos établissements ont toujours favorisé la participation des agents.
Que ce soit au fonctionnement du Centre de Loisirs, à l’organisation de l’arbre de Noël et des départs en colonies de vacances, aux campagnes de vaccination ou de dépistages, au fonctionnement de la restauration collective, à l’inscription aux actions de formation et de sensibilisation de santé publique :
ENCOURAGÉS PAR LEURS DIRECTIONS, LES AGENTS DE L’INSEE ONT TOUJOURS PU AIDER ET PARTICIPER.

A propos de la rentrée scolaire...

nous sommes étonnés que la note de service orléanaise, qui doit sortir tous les ans, comme le prévoit le règlement intérieur, n’ait pas été portée à la connaissance des agents cette année.
En effet, le droit orléanais étant supérieur à celui de la DG et celui de la Fonction Publique, il est indispensable de ressortir une note chaque année. Ce droit, rappelons-le, date du 27/08/1981, il a été repris dans le règlement intérieur,
puis expliqué dans le cadre d’un dialogue social du fait de l’arrivée de l’enregistrement
dématérialisé du temps de travail qui ne prévoyait pas ce droit particulier.

En fait, il s’agit de créditer, pour les agents qui peuvent en bénéficier, 3h45 maximum le jour de la rentrée scolaire, la journée ne pouvant excéder 7h30, crédit inclus. Ces heures peuvent être fractionnées entre le matin, le midi et la fin de journée de manière à gérer la rentrée en classe, le temps de repas s’il n’y pas de cantine et la sortie faute de garderie ou d’aide aux devoirs.

Cette tentation d’économies de bouts de chandelles en matière de ressources humaines nous paraît totalement contre-performante et inadaptée au but recherché.

Y a-t-il une nouvelle directive tendant à l’harmonisation subreptice des règlements
intérieurs ? Les sections estiment que l’essentiel de l’énergie de nos directions (locales et nationales) devrait être consacrée à la satisfaction des revendications des agents.

Orléans, le 24/09/2015

Retour en haut