Logo du site

Article publié le 7 juin 2020.

Saint-Quentin-en-Yvelines : CR du GT du 4 juin 2020

Reprise des activités à la DR

Depuis la semaine dernière les responsables ont organisé le planning des retours en DR, et ce sans qu’aucune note n’ait encadré ce retour. Le CHSCT qui se tient aujourd’hui étudiera le plan de prévention pour le retour à la DR du mois de... mai !

Cela pose plusieurs problèmes :

 Si effectivement la reprise d’activité doit être entamée, et si certains travaux exigent qu’il y ait une présence à la DR, nous sommes dans une région qui n’est toujours pas « passée au vert ». De fait, l’état d’urgence sanitaire n’est pas levé, et nombre d’entre nous utilisent des transports en commun très fréquentés.

 Dans certaines divisions l’insistance à faire venir :

  • des agents prenant les transports en commun plusieurs fois par semaine ;
  • des agents qui redoutent de venir en transports en commun ;
  • des agents qui ont des charges de famille, notamment les enfants dont les écoles sont ouvertes au mieux quelques demi-journées par semaine.

Cela nous a d’autant plus agacés que de manière générale la plupart des agents se sont prêtés à la consultation et ont trouvé un accord de calendrier sans problème (comme dans d’autres DR visiblement plus souples).

Le message du directeur général du 29 mai mentionnait bien le positionnement particulier de l’Île-de-France en zone « orange ». Même s’il n’a mentionné que la direction générale dans son message, nul doute pour nous que la direction régionale doit aussi bénéficier d’un traitement à part.

Nous avons redemandé jusqu’à la fin de l’état d’urgence sanitaire que :

 1 les agents ayant à charge soit des enfants soit des proches, continuent à avoir les mêmes facilités que depuis le début de la période d’urgence sanitaire ;

 2 les agents qui souhaitent revenir à la DR ne soient pas limités dans leurs jours de présence ;

 3 les agents qui signalent préférer télétravailler chez eux, dans la mesure où leur travail le permet, soient autorisés à le faire.

La direction a répondu qu’elle attendait les consignes de la DG, mais qu’elle fixait les règles et que le retour sur place pour être progressif devait débuter en juin. Elle regardera à nouveau les situations que nous lui avons signalées.

Mais elle a aussi annoncé un durcissement à venir des règles qui a été confirmé par la note du RH de la DG sur les agents vulnérables diffusée le 4 juin.

Nous avons redit notre opposition à un durcissement des règles, que ce soit pour les parents d’enfants (note à venir selon la direction), ou les personnes vulnérables : ils et elles ne sont en aucun cas responsables de la situation actuelle. A suivre !

La direction a annoncé préparer un mél de clarification (il vient d’être envoyé).

Nous avons posé plusieurs problèmes :

Techniques...

 Ventilation : le message du 3 juin sur l’interdiction des ventilateurs pose le problème de la chaleur dans certains bureaux, notamment ceux donnant sur la dalle. La direction étudie les solutions à proposer, et redemandera un avis sur l’utilisation de la soufflerie de la climatisation (qui peut être forte !).

 Nous avons redemandé les éléments techniques sur la climatisation. La direction estime qu’elle apporte la garantie fournie par le propriétaire que les prestations sont faites dans les règles et qu’elle n’a pas l’autorisation de fournir plus d’éléments.

 Sur le contrat de nettoyage la direction le mettra à disposition des agents.

 Fontaines à eau : leur utilisation est déconseillée mais pas interdite. La direction va étudier avec la médecine de prévention la possibilité de sécuriser leur utilisation car actuellement les seuls points d’eau sont dans les toilettes !

 Les essuie-mains en papier ont été fournis ce qui est bien mais les dévideurs ne sont pas adaptés, ce qui conduit... à des manipulations !

...et administratifs

L’administration a assuré que les compteurs Sirhius seraient à l’identique dès que nous repasserons aux horaires variables.

Elle étudiera la possibilité d’utiliser le compteur de délais de route pour poser des jours de repos.

Nous demandons l’octroi des congés supplémentaires du fait du positionnement au forfait et non plus aux horaires variables (1,25 jour au prorata sur 3 mois, en effet le nombre de jours de congés est plus important quand on n’est pas aux horaires variables). La direction répond que cela n’est pas de son ressort.

Reprise d’activité d’enquêtes ménages et prix

Les masques ont bien été livrés par porteur aux enquêtrices et enquêteurs reprenant le terrain (expérimentation prix, contrôle RP à venir, repérage d’enquête emploi).

Ces masques sont à liens, ce qui est peu pratique tout au long de la journée en extérieur, et qui peuvent avoir tendance à glisser sur des cheveux longs.

La direction répond qu’elle a reçu ces masques par la préfecture, ils sont censés être les plus protecteurs. Il y en a à hauteur de 2 par demi-journée. La direction a fait un tutoriel vidéo pour expliquer comment les attacher.

Nous demandons néanmoins d’analyser les retours du réseau : si leur utilisation est trop compliquée ils ne seront pas portés, ce qui n’est pas le but recherché.

Nous demandons l’envoi au réseau de la feuille Opale sur le premier semestre, qui n’a pas été modifiée depuis le début de l’année, mais n’avait pas été envoyée.

Nous signalons les risques de surcharge de travail à la DRI depuis le départ de l’agent qui traitait tous les matériels des enquêtrices et enquêteurs : cela risque d’occasionner également des difficultés de réparations, de mises à jour, d’explications d’utilisation…

Nous avons demandé la date de paiement de la prime de 150 € sur l’activité de 2019 : la direction va se renseigner.

Nous avons évoqué la difficulté des enquêtes entrantes Emploi (pas de repérage pendant une longue période, fichiers pas à jour).

Nous avons enfin signalé l’anxiété de certain-e-s enquêtrices et enquêteurs à reprendre le terrain, notamment celles et ceux qui ont des transports en commun à prendre.

En effet après l’expérimentation de collecte prix, il est clair que la direction nationale va relancer peu à peu la collecte d’enquêtes en lançant une nouvelle expérimentation, pour les enquêtes ménages cette fois.

La direction engage celles et ceux qui ont ces appréhensions à le signaler à la DPCEM.

Retour en haut