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Article publié le 11 mars 2021.

STOP aux punitions de la direction !

La campagne de mobilité C et B tourne au cauchemar au SED suite à l’annonce en janvier de 2 départs forcés d’agents (confirmés par la note de lancement) puis d’un 3e de manière clandestine à des agentes choisies sur des critères non énoncés au moment du lancement de la campagne.

Comment faire pour virer des agents d’un service (méthode direction IdF : attention, à ne pas reproduire)

• malgré les baisses de postes exigées par la DG (- 8 postes de C et B entre 2019 et 2022), ouvrir des postes à de nouveaux agents à la rentrée 2020 ;

• afficher un nombre de postes concernés dans la note de lancement de la campagne de mobilité (2 postes sûrs + 1 envisagé en cas de départ) ;

• quand aucun départ « naturel » (retraite, mobilité géographique…) n’est constaté et donc impliquant des départs forcés d’agents de leur poste, ne pas faire de note indiquant de manière transparente les étapes pour arriver à déterminer les agents devant partir ;

• le 2 mars envoyer un mél à un nombre d’agents indéterminés (copie cachée, y compris pour les chefs de division de ces agents) spécifiant que « faute de démarche active de votre part, vous vous exposez à être affecté(e) sur un poste vacant de la campagne interne de mobilité », et annoncer dans ce mél que le comité de direction du jour a entériné la fermeture d’un 3e poste, au Pôle conseil expertise ;

• annoncer a posteriori que ces agentes ont été choisies pour leur 6 ans d’ancienneté (pourquoi 6 ? 4 ans puis 5 ans avaient déjà été évoqués...), alors que certains agents avaient été assurés par leur hiérarchie intermédiaire qu’ils n’étaient pas concernés ;

• lorsque les agentes concernées demandent à être reçues par la directrice, les recevoir en les rendant responsables de la situation : les agents du service n’auraient pas été coopératifs, il faut penser à changer de poste dans sa carrière, mais d’un autre côté quand on a bougé ça prouve qu’on peut bouger encore…

• à court d’arguments, demander à ces agentes ce qu’elles souhaiteraient comme accompagnement alors que c’est à la direction de le faire, et finir par déclarer : « Ah si j’avais su j’aurais proposé de tirer les agents au sort ».

Évidemment l’arbitraire et l’opacité sont à l’œuvre : aucune transparence, les règles changent d’un jour à l’autre, on apprend qu’il est refusé à une agente en arrêt maladie de s’inscrire dans la campagne de mobilité pour quitter le SED alors que sa proposition permettrait de régler la situation d’un poste, …
C’est le souffle du chaud et du froid pour que, ne supportant plus cette ambiance à couper au couteau, certaines prennent sur elles de candidater !

STOP !!

Les agents du service sont adultes, elles et ils savent qu’il y aura des postes supprimés et malheureusement la baisse des effectifs concerne tous les services.
Mais elles et ils ne veulent ni payer les pots cassés d’une particulièrement mauvaise gestion de la direction ni se voir cracher à la figure quand ils demandent des règles transparentes et valables d’une semaine à l’autre.

Depuis des années, les suppressions de postes se sont succédé au SAR et au SES, fragilisant ces services et mettant la pression sur leurs agents.

Nous avons lutté contre ces suppressions et, quand elles étaient inévitables, nous avons veillé à ce que la direction le fasse sans départ forcé.

Les SED de toutes les DR sont la nouvelle cible des contraintes budgétaires, avec pour particularité cette année de ne plus consulter les représentant·e·s du personnel avec les Lignes de gestion (LDG).

Nous continuerons cependant à dénoncer les ratés des campagnes de mobilité et à exiger de la direction le respect de bonnes pratiques, aussi indispensables en matière de gestion des agents qu’en matière de statistiques.

Le 11 mars 2021

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